Activité nocture [libre]

Depuis maintenant quelques heures, Hell était adossée a son siège, au fond du bar, a regarder les minutes défilées. Tout avait changer maintanant. Avant, ces soirées elle les passait soit entre copines, soit devant ces bouquins, a boire du café toute la nuit pour rendre ces dosssiers a temps. Mais, la fac n'existait plus, et ces amies, le peu d'amies qu'elle avaient étaient partie avant le bombardement, et aucune d'elles n'étaient revenues... Peut etre parceque la majorité des gens qu'elle conaissait étaient morts. Elle haissait cette époque plus que tout. Alors pour oublier, elle venait presque tout les soirs ici, vidant petit a petit le reste d'argent qu'il lui restait pour boire, pour oublier qu'elle était seule.

Bien sur qu'Hell aurait pu rester chez ces parents en Angleterre, mais sa conception de la liberté dépassait les limites du terrain familial. Et meme avant elle avait toujours été comme ça, solitaire et independante.

Jaunes, bleus, verts, les cocktails se succedaient sans qu'elle y prete vraiment attention... Vraiment trop déprimée pour voir les couleurs se melanger voluptueusement dans son verre. Ce n'etait qu'a partir de 2 ou 3 heure du matin, quand son capital alcool etait a vide qu'Hell se lèva et quitta le bar, saoul a souhait, prete a essayer de se faire tuer.

Oui, la vie était beaucoup trop dure. Le matin, habituellement, elle se lève, s'habille du mieux qu'elle peut et sort, pour essayer de trouver du travail. Le problème c'est qu'avec sa tête et surtout son corps, les gens la prennent pour une prostituée en mode racolage... Alors elle subit les avances de gros pervers, gras et obscènes. Bien sur si elle postulait dans une boite de strip ou dans un bar bien louche, la elle serait la bien venue. Mais Hell n'etait pas qu'une blonde ecervellée a temps plein, mais une blonde qui savait parler 7 langues courament. Et elle savait qu'elle devait se resoudre a abaisser ses critères niveau employeur...

Quoi qu'il en soit, Hell était dans la rue, et déhambulait peu discretement a travers les ruelles du Bronx. Vetue de son jean noir, et d'un haut rouge, enroulée dans un manteau bien chand, elle allait marcher encore longtemps, dans l'espoir de se faire renverser par une voiture, un vélo, une personne, enfin n'importe qui pouvant arreter cette machine infernale qu'est la vie...

Et toute les nuits, c'était le meme cirque, soit rien ne se passait, ou alors elle se faisait volée le reste de monnaie qu'elle avait sur elle. Hell n'avait pas le courage de se suicider, ayant déja essayer une fois, sans grand succès. Et depuis maintenant quelques semaines, elle rentrait chez elle, saoul, fatiguée, déprimée et s'éfondrait sur son lit jusqu'au lendemain.

Hell s'arreta devant un lampadaire encore en marche et s'accrocha a lui comme pour se racrocher au monde, et ayant quelque peu abuser de l'alcool du patron, se laissa tomber par terre en vomissant sa soirée...Puis elle se redressa et resta la, a fixé le vide.

Hell était toujours adossée au lampadaire, en trains de respirer profondement pour ne pas continuer a se vider... Elle entendit alors de bruits de pas aprocher d'elle et la voix d'une femme lui parler. Elle leva la tête, et regarda la jeune hispanique avec un sourire tordu, et dit sur un ton plus qu'ironique :

Ui, tout va bien... Ca se voit...

Un hoquet bruyant envahi la ruelle humide. Hell regarda une fois de plus cette fille, qui semblait étre sympathique et qui semblait vouloir l'aider. Rare dans cette ville ou tout le monde se cache et se crache dessus.

Désolé..., je suis pas dans mon état...euh, normal....

Un deuxième hoquet, encore plus sonore, fit rougir Hell, qui se senti de plus en plus pitoyable...Elle replaça d'un geste lent les cheveux qui s'étaient agglutinés sur son visage pâle, et les rangèrent derrière son oreille droite. Et d'un revers de la main elle essuya sa bouche.
Son halaine était plus que forte, son allure complètement déluré... Elle éprouva une certaine honte face a cette jeune femme qui devait avoir le même age qu'elle...

Ah oui, elle m'a demandé si j'avait besoin d'aide... oh que oui, j'avais bien besoin d'aide, la a moitié couchée sur le trottoire...

Excuse moi , j'veux bien qu'tu m'aides a me remettre sur mes pieds !

Alcool aidant encore, Hell tutoya sans complexe la jeune femme... Elle commença a se redresser mais l'exercice paraissait bien plus dure qu'il n'y paraissait.

Téresa prit la bras gauche de la jeune femme à moitié couchée sur le trottoir et le plaça autour de son cou. Elle aida ensuite l'inconnue à se relever. C'était quelque chose qui n'était pas évidente de faire car la jeune femme ne tenait pas sur ses jambes, elle menaçait à chaque instant de vomir et avait une haleine des plus désagréable. Téresa réussit tout de même àsoulever la jeune femme et faire quelques pas pour entrer dans le café avec elle.

Elle fit asseoir l'inconnue sur la table, la plus proche de l'entrée du café. Elle s'adressa au barman et demanda un verre d'eau et un sac pour que l'inconnue puisse vomir. Cette dernière dormait à moitié sur la table.


Téresa essaya de la réveiller :
Mademoiselle ! Réveillez-vous ! Mademoiselle ! Qui dois-je appeler pour venir vous chercher ?

Elle n'obtient aucune réponse. Alors elle décida d'appeler le 911 pour que l'inconnue soit transportée à l'hôpital.
Mademoiselle, réveillez-vous! Mademoiselle ! lui disait-elle en lui tapotant son visage.

Mais l'inconnue ne réagissait pas. Alors, avec l'aide du barman, il la couchèrent sur le sol et Téresa la mit en position latérale de sécurité pour que cette dernière ne s'étouffe pas, si elle devait vomir de nouveau.

Dans un élan de lucidité Hell ouvrit les yeux et reussi a prononcer son adresse presice a Manhattan. Elle toussota et repris légèrement conscience. Les claques de Teresa l'avait remise sur le droit chemin et l'avait tirer du léger coma dans lequel elle était tombée.
Hell se redressa légèrement et dans une totale confusion, elle reussi a bredouiller :
- Pas l'hopital...
Eh oui, Hell avait été une habituée de l'hopital pendant plusieurs années, et y retourner signifirai replonger dans sa propre misère.

Maintenant, la nuit allait bientot laisser place a la lueur du jour. Teresa était gentillement rester la a coté d'Hell, lui retenant la tête pour ne pas plonger dans la cuvette des toilette de ce bar lugubre ou Hell ne remettra plus les pieds (enfin pendant un bon moment). A la fois dans un état second et un état plus ou moins normal, Hell repris doucement conscience de ses actes. C'était des millons de pensées qui s'entrechoquait dans sa tête. Et bizarrement, des réflexions comme : "Elles vont bientot partir, je ferme dans 20 minutes ... Faut que j'aille sortir le chien, sinon, il va me pourrir l'appartement... Quand est ce qu'elle va enfin me dire ce qui c'est passer, ça commence a faire long..."

Hell releva la tête et regarda Teressa qui commençait a s'endormir sur la table.
- Je suis désolée... Je ne sais plus si je vous est dit mon prenom...Je suis encore désolée pour tout... Je m'apelle Hell Cooper...

"Hell, réveillez-vous ! Essayez de répondre à mes questions. Faites un effort, s'il vous plait.
Où habitez-vous ? Avez-vous quelqu'un qui puisse vous aider ?"

- Entre la 55e et la 56e rue, Lincolm Square... n°352... Tom Eckart...

Grace a l'aide de Teresa, Hell termina sa nuit au fond de son lit. Teresa elle etait restée dans le salon, devant la télé. Il devait etre 7 heures du matin et Hell se leva pour remercier la jeune femme et lui proposer un petit déjeuné.
Elle passa tout d'abord par la case salle de bain. Les cheveux en vrac, et le teint blafard, Hell passa rapidement sous une douche brulante, lavant visage, cheveux, corps en moins de 5 min. Quand elle sorti, elle ne trouva que le peignoire de son coloc', qu'elle enfilla. Il sentait son odeur.
Hell ouvrit le placard, et il restait un tube d'aspirine. C'était un remède plus que necessaire a sa gueule de bois.
Ses heures de sommeil, aussi peu qu'elle en eue, furent traversés de pensées, de paroles, qui n'était pas les siennes... C'est comme si Hell partageait son esprit avec plusieurs personnes... Oui, la thèse de la folie l'avait franchement effleurée.

Allez courage, habille toi maintenant.

Elle se dirigeat dans sa chambre et enfila des sous vetements, une robe jaune en coton et un gros pull de marin... Oui, il fallait aussi mettre ça sur le compte de l'alcool...

Hell reposa le peignoire dans la salle de bain et se dirigeat vers le salon. Elle y trouva Teresa qui y dormait, la tête posée sur un cousin et son manteau sur ses jambes. Elle s'approcha et tapota son épaule.

- Euh, Teresa... Teresa ? Vous dormez ? Il est 7 heures du mat'... Je vous serre un café ?

Hell se recula un peu et se releva. Elle eteingnit la Télé qui ne diffusait a cet heue la que de la neige... Teresa avai ouvert un oeil et semblait etre un peu dans les vappes.

- Je suis Hell, vous vous rapellez ? Vous m'avez racompagnée chez moi hier soir, enfin je crois...