Quand le monde n’est plus que désolation, il faut payer le prix cher pour survivre. |
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| Cours | |
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Cassidy Invité
| Sujet: Cours Sam 8 Sep - 23:50 | |
| Un enfant, des coups de feu, il s’écroule. Tué parce qu’il développait des capacités particulières, tué parce qu’il dérangeait, il avait ce qui faisait peur a ceux qui ne l’avait pas. Cassidy se réveilla en sursaut. Elle se retourne, c’est bon, elle n’avait pas réveillé Bryan, et regarde l’heure : 3h36. La jeune femme sait qu’elle ne pourra pas se rendormir. Silencieusement, elle s’extrait du lit, elle défroisse un peu sa nuisette de satin noir et sort de la chambre. Elle ferme calmement la porte, une larme commence a perler sur ses joues. Ce pouvoir va la rendre folle. Elle ne supporte plus d’avoir peur de s’endormir, et encore plus de ses migraines qui sont suivies de visions, pour la plupart atroces. Elle entre dans la cuisine et s’assoit sur une des chaises, les jambes remontées contre son corps, sa journée commence. Elle prend un carnet qui est non loin, attrape le premier critérium qui est a portée de main et essaye de noter tous ce dont elle se souvient, tous les petits détails de ce cauchemar prémonitoires, elle revoit la course de l’enfant. Mais la jeune femme n’arrive pas a se remémorer le nom des rues, elle n’a pas clairement vu les panneaux. Elle se lève, de toute façon, elle ne pourrait rien faire le ventre vide, elle regarde dans le four, il reste des crêpes qu’elle s’était faite la veille, elle attrape un pot de chocolat et commence a tartiner le tout. Après en avoir dévorer une bonne dizaine, elle décide d’aller se laver. Une douche rapide pour ne pas réveiller son petit ami, elle s’habille : un jogging noir, avec un débardeur de même couleur. De retour dans la salle commune, elle attrape son carnet, arrache l’une des page et note : « Je suis partie faire mon jogging, à ce soir, X Cassidy », elle attrape un sweat, ses clefs, son I-Pod et sort de l’appartement.
Direction Central Park ! Rien de mieux pour courir. A peine dehors, Cassidy sent le vent frais qui lui frappe les joues, il est près de 6 heures. 5h48 pour être exacte. Elle commence a courir vers le grand parc situé en plein centre de Manhattan. Ses joues deviennent légèrement rouges a cause du vent matinal, et la jeune femme court au rythme de la musique. Ses chaussure s’humidifient au fur et a mesure qu’elle court, trempées par la rosée du matin. Ce n’est plus le parc où elle venait quelques années avant, lorsqu’elle était étudiante, elle a l’impression qu’il a changé et qu’il est pareil a la fois. L’ancienne infirmière s’y sent toujours aussi bien que lorsqu’elle y a mis les pieds pour la première fois. Cependant, on pouvait dire, qu’après la guerre, la nature avait repris ses droits : l’herbes commençait a devenir très haute a certaines endroit et était rases bitume a d’autres. Elle respire enfin, essayant d’enlever, le temps de son jogging, au moins, l’image de cet enfant. L’innocence d’un enfant d’abord détruit par la guerre puis tué pour une quelquonque cause soit disant afin de sauver l’humanité, et qui, en réalité, ne reflétait que la peur de certains habitants, dont son copain, Bryan, faisait malheureusement partit. Mais tuer des hommes est horrible, mais tuer des enfants est impardonnable ! Le pire était qu’elle n’avait pas vu le visage de l’assassin, en plus du fait qu’elle ne sache pas ou et quand la scène se produiraient. Plus elle essaye de ne pas penser a la mort du jeune garçon, plus elle focalisait ses idées et pensées sur lui.
Elle s’arreta de courir a 6h20, elle s’assit sur un vieux banc humide après l’avoir essuyé avec sa main, elle respira a plein poumons. Comment allait-elle faire ? Elle le verrai bien. Elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle sursauta lorsqu’on s’assit a côté d’elle.
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| | | Max Simo Invité
| Sujet: Re: Cours Dim 9 Sep - 1:45 | |
| Max n’avait pas de pouvoir particulier. Il n’avait aucune aptitude, à priori, pour survivre dans cette période de tension, ou rien n’était en normes. Il n’avait pas de pouvoirs, pas de dons, et la seule chose dont il avait jamais été capable, était de jouer du piano. A priori. Qui avait besoin de musique, maintenant? De toutes manières, il s’en fichait. Il n’avait pas rejoué depuis des siècles, lui semblait-il. Plus rien n’avait d’importance, hormis le besoin de se débarrasser de ce poids qui lui rongeait les tripes jour après jour. La vengeance, contre ceux qu’il pensait coupable d’avoir détruit le peu de lumière qui éclairai sa vie. Max avait en effet la terrible impression d’être plongé dans des ténèbres sans fin. Le soleil aurait-il explosé qu’il ne se serait rendu compte de rien d’autre. Il nourrissait chaque jour une haine pour tous ceux qui avaient menés le monde à sa perte, et ne le cachait pas. Il n’était pas de nature méchante, mais savait que rien ne pouvait se passer si on ne faisait pas quelque chose. Revenir à une pseudo normalité, c’était se débarrasser de tout ce qui ne l’était pas.
Encore une nuit sans dormir, (qui dormait vraiment, de nos jours?), et Maximillian, levé à l’aube, était sorti. Les mains dans les poches, il avait sillonné les décombres de cette ville autrefois si célèbre pour son prestige, promenant sur les pierres les souvenirs qui le hantaient, puisqu’à défaut d’en construire de nouveaux, il fallait qu’il s’en contente. Toujours. C’était triste et pathétique, mais c’était comme ça. De larges cernes encadraient son regard bleu sombre, tendit qu’il se dirigeait à pas hasardeux dans cette ville qui n’était pas la sienne. Il déboucha sur central parc, avec cette même expression égarée. Il était beaucoup trop fatigué pour songer à quoi que ce soit. Mieux valait être dans cet état : moins il réfléchissait et mieux il se portait, ses pensées lui rappelant à chaque seconde tout ce qu’il avait perdu.
Il longea le lieu, presque désert. Froid malgré la période, comme si planait encore sur ces lieux les âmes des personnes les ayant longtemps fréquentés. Aucun cri d’enfant, aucun aboiement de chien, aucune balançoire grinçant. S’en était presque effrayant, mais s’accordait avec le temps, avec l’époque, et avec l’état d’esprit de Max.
Une silhouette, sur un banc. On ne pouvait faire confiance à personne, mais parfois, on pouvait avoir besoin d’une proximité humaine, même si ça n’était pas pour parler, même si il y avait des chances qu’elle fasse partie de ceux à cause desquels Perséphone était morte. Le moment de doute était peut-être le meilleur, si l’on pouvait dire. On ne pouvait pas se poser de questions. Et il était si fatigué… Trop fatigué pour réfléchir, ou pour se battre. Pas encore.
Il s’assit sur le banc, et elle sursauta. Il ne lui adressa pas un signe, pas un sourire, il en avait perdu l’habitude. |
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